Le 5 mars dernier, la classe de 3e Curie est allée voir le film 1917 de Sam Mendes. Cette séance de cinéma venait clore un projet d’EPI mené conjointement en Français et en Histoire : « Comment l'écriture permet-elle de témoigner et de dénoncer les souffrances de la Grande Guerre ? »
Depuis novembre, les élèves ont réalisé divers travaux personnels : étude de Lettres de Poilus, travail d’écriture d’une lettre de soldat en Français, et réalisation de panneaux d’exposition sur le contexte et les problématiques de la Première Guerre Mondiale en Histoire.
Sam Mendes s’est inspiré des récits de son grand-père, vétéran de la Grande Guerre, pour l’écriture de son long métrage, qui est une œuvre de fiction, mais qui restitue bien les tranchées, les destructions du conflit et l’univers mental des soldats de cette époque.
A propos du film, voici ce qu’écrit Virgile Sondag, élève en 3e Curie :
« Le film se déroule en 1917 en Europe lors de la Première Guerre Mondiale sur le front de l’Ouest. Nous sommes projetés à la suite de deux soldats anglais qui vont devoir parcourir et traverser le champ de bataille et les lignes ennemies pour donner un message à un régiment avant que celui-ci ne tombe dans un piège et ne soit décimé.
Le film possède une particularité dominante : l’entièreté du film est tourné comme un long plan séquence ce qui signifie qu’il n’y a aucune coupure, ce tour de force technique nous immerge et nous intègre presque à l’histoire, nous ne sommes plus spectateurs mais soldats dans cette guerre où la mort et la violence est permanente, les scènes d’actions et de batailles sont épiques et gigantesques.
Mais du film émane surtout une tension insoutenable lors du voyage, c’est une odyssée où l’on a peur de ce qui va se passer et ce qui va arriver aux personnages. Ce film est bon et témoigne d’une volonté d’intégrer le spectateur dans un conflit réaliste et poignant qui semble plus grand que lui et où se trouvent des hommes courageux. Ce film est beau, poignant, réaliste et il représente en tout point l’horreur de la guerre. »
Elise Schauer et Timothée RATEL